CCASMAG N° 17



METEO CCAS : ...grand frais, force 9...



" Quand un grand penseur veut se constituer en institution contraignante pour l'humanité future, on peut admettre avec certitude qu'il a dépassé l'apogée de sa force et qu'il est très las, très proche de son couchant "

Récente ou ancienne l'histoire a vérifié la justesse de ces propos. Pour la CCAS, la CGT se doit de méditer sur le sujet si elle ne veut pas très rapidement perdre la main !

A CCASMAG, comme pour bon nombre d'Agents CCAS, nous restons toujours dans l'attente d'un " climat positif " pouvant favoriser un hypothétique management motivationnel.
Malheureusement le ciel ne cesse de s'assombrir sur le devenir de nos œuvres sociales, le tonnerre gronde et la foudre est proche de frapper certains dirigeants punissables, si ce n'est dans leur liberté, au moins dans leur réputation.
Ce système " biseauté " auquel nous opposons notre défiance, a démontré, une fois de plus, son vrai visage lors du limogeage du Directeur Général qui a eu l'outrecuidance de vouloir " laver plus blanc ".
Car en définitive qu'a t'on reproché à ce " saboteur du système " ?
De ne pas avoir voulu être impliqué " à l'insu de son plein gré ", comme ses prédécesseurs, dans les dysfonctionnements récurrents de la CCAS. Cela est d'autant plus regrettable que cette Direction Générale commençait à avoir le mérite de faire autorité auprès du Personnel CCAS.
Avouez que nous cooptons des élus " champions du monde ". Nous vous laissons le loisir de deviner dans quelle discipline !
A travers toute l'intrication du règlement de ce " dérapage " élus/direction, chacun cherche, à présent, à se débarrasser de la " patate chaude ", par des passations de pouvoirs aussi ubuesques que kafkaïennes entre " pseudo dirigeants " (le ridicule ne tue pas !).
Cette dépression, ponctuée de " coups de tabac " au travers de divers tracts syndicaux et communiqués direction ne laisse pas présager un retour anticyclonique dans l'immédiat, d'autant que les relais médiatiques font chorus par ailleurs.
Ne perdant pas de vue que le réel danger de notre devenir commun d'Agent du Service Public est ailleurs, nous restons cependant attachés à notre forcing de " croisés de la transparence " ne serait-ce qu'en mémoire de nos aînés, n'en déplaise aux " idiots écarlates " et autres " valets noirs " !

Réactions :




CMCAS des Services Centraux EDF-GDF
Tour Atlantique-1, place de la Pyramide
92911 PARIS LA DEFENSE


MOTION du Conseil d'Administration
de la CMCAS des services centraux





Le Conseil d'Administration de la CMCAS des Services Centraux, réuni ce jour, tient à signifier au Conseil d'Administration de la CCAS représenté par son Président, son soutien à Jean-Claude Laroche, Directeur Général de la CCAS, remis à disposition des entreprises par l'organisation majoritaire, au conseil d'administration du 10/4 dernier.

En effet, Jean-Claude LAROCHE, s'adressant aux organisations syndicales dans un courrier du 2/04, précise que les conditions d'exercice de sa mission tout comme les règles de gestion et de transparence élémentaires, indispensables pour toute Entreprise, Mutuelle ou Comité d'Entreprise ne semblent pas respectées à la CCAS.

Ces conditions élémentaires doivent être la base de toute gestion d'un organisme social, dans l'intérêt des agents et de leurs familles.

Nous ne pouvons accepter, que pour de telles raisons, un Directeur réglementairement nommé dans le cadre des procédures de nos entreprises, soit ainsi limogé sans autres formes de procès. Ces procédés ne peuvent conduire qu'à déconsidérer la structure fonctionnelle de la CCAS et le professionnalisme de ses agents.

A l'heure où nos Groupes sont dans l'œil du cyclone, une telle attitude, de la part du Président de la CCAS et de certains administrateurs, ne peut qu'être dommageable pour l'avenir de nos organismes sociaux et donc pour le personnel des IEG que nous représentons tous.

Pour toutes ces raisons, nous exigeons que Jean-Claude Laroche soit réintégré dans ses fonctions, que les règles de gestions rigoureuses et conformes aux législations en vigueur soient appliquées à la CCAS.

Paris le 22 avril 2003





Motion transmise au Président de la CCAS, aux Fédérations syndicales,





    logo CFE-CGC


    Malheur à celui qui dit la vérité
    Il doit être exécuté !


    Les administrateurs CGT "dans leur grand respect de la démocratie" se séparent de Lui



    Le 10 avril, à l'aube, Jean-Claude LAROCHE, Directeur de la CCAS, a été auditionné lors d'un Conseil d'administration extraordinaire par les administrateurs représentant les 4 fédérations (CGT, CFDT, FO et CFE-CGC).

    Il a maintenu les positions courageuses qu'il avait tenues dans sa lettre adressée aux Organisations Syndicales représentatives le 2 avril 2003, sur le manque de transparence dans la gestion de la CCAS et les difficultés qu'il avait rencontrées lorsqu'il avait voulu faire appliquer des règles élémentaires de gestion.

    La CFE-CGC soucieuse de défendre les intérêts des agents et connaître la vérité est intervenue auprès des autres administrateurs pour qu'un audit interne soit effectué.

    Cette demande toute naturelle lui a été refusée par les autres administrateurs présents.

    Auraient-ils peur de la vérité ?
    Pourquoi ce manque de transparence !


    Après un débat rapide et bouclé d'avance, le Président a proposé aux membres présents de voter l'exclusion de Jean-Claude LAROCHE.

    Les représentants CFE-CGC, CFDT et FO ont refusé cette mise à l'écart injustifiée.

    Les représentants de la CGT, quant à eux, ont voté l'exclusion avec effet immédiat du Directeur qu'ils avaient amené quelques mois plus tôt.





      logo CFE-CGC


      Lundi 12 mai 2003 : la CFE-CGC reçue au Ministère pour parler de la CCAS


      A sa demande, une délégation CFE-CGC a rencontré la DIDEME, Direction de la Demande et des Marchés Energétiques, pour évoquer l'épineuse question de la bonne gestion du 1 % et sa demande d'audit indépendant pour mettre fin, une fois par toutes, aux errements dénoncés par le Directeur Général de la CCAS.

      Lors de cette rencontre avec les représentants du ministère de tutelle, la CFE-CGC a précisé que les faits révélés par Jean-Claude Laroche, Directeur Général de la CCAS, dans son adresse aux syndicats étaient bel et bien fondés.

      Aides financières à un parti politique, c'est oui !
      Emplois fictifs, c'est oui !
      Surfacturation, c'est oui !
      Notre délégation a remis plusieurs documents à la DIDEME.
      La CFE-CGC a réitéré sa demande d'un audit indépendant sur la gestion de la CCAS. Il paraît aujourd'hui évident qu'un système de contrôle renforcé doit être mis en place très rapidement.

      En fonction de la gravité des faits, nous pensons que la Cour des Comptes doit être saisie. C'est la prochaine étape de la démarche de la CFE-CGC qui vise à assurer la transparence et l'intégrité dans la gestion du 1 %.

      CCAS : le gâchis continue !

      Concernant l'éviction de Jean-Claude Laroche, la CGT avait indiqué qu'il ne s'agissait pas de sanction à l'encontre de la direction générale de la CCAS.
      Pourtant, elle a adressé une demande à François Roussely pour réintégrer Jean-Claude Laroche à EDF, et lui a retiré ses délégations de pouvoirs, de même qu'à la directrice générale adjointe. Les membres du directoire ont récupéré les dossiers. Josette Collombat se retrouve aujourd'hui sans activité, dans une situation proche d'un harcèlement moral. Il doit être rapidement mis fin à cette situation anormale.

      La CFE-CGC est inquiète, quant aux futures nominations des postes cadres à la CCAS, les critères prioritaires n'étant plus les compétences, mais bien la capacité à obéir et à se taire ! La CFE/CGC n'approuvera donc pas les prochaines nominations.
      Aujourd'hui, la confiance de la CFE/CGC dans l'organisation majoritaire pour régler cette affaire sérieusement à l'interne, n'est plus de mise.

      Dans un avenir d'évolution des entreprises et d'ouverture du marché à la concurrence, la sauvegarde du 1 % nécessite une gestion saine. Le maintien ou l'amélioration de la qualité du service sont attendus par les électriciens et gaziers. L'équipe actuelle était sans doute capable de préparer cet avenir...